Les îles de la Madeleine, un riche
patrimoine immatériel
Découvertes en 1444 par Denis Diaz et classées réserve ornithologique en 1949, puis Parc national en 1976, les Îles de la Madeleine offrent une large diversité de flore et de faune. La flore compte quelques espèces rares mais elle est spécialement caractérisée par la végétation que l'on retrouve dans la région de Dakar. Ce sont deux massifs rocheux qui forment ces îles. L'un des massif est appelé "Île Lougne" et l'autre plus connu porte le nom de "Île aux serpents". Cette dénomination est associée à la présence sur une partie de l'île de quelques serpents mais également au fait qu'un militaire français du nom de Sarpan y soit exilé.
Un voyage étonnant au cœur des Îles de la Madeleine
Découvertes en 1444 par Denis Diaz et classées réserve ornithologique en 1949, puis Parc national en 1976, les Îles de la Madeleine offrent une large diversité de flore et de faune. La flore compte quelques espèces rares mais elle est spécialement caractérisée par la végétation que l'on retrouve dans la région de Dakar. Ce sont deux massifs rocheux qui forment ces îles. L'un des massif est appelé "Île Lougne" et l'autre plus connu porte le nom de "Île aux serpents". Cette dénomination est associée à la présence sur une partie de l'île de quelques serpents mais également au fait qu'un militaire français du nom de Sarpan y soit exilé.
Les îles de la Madeleine sont également réputées pour leur mysticité qui expliquerait l’absence d’habitations et de présence humaine. Le génie protecteur lébou Ndeuk Daour, le seul génie mâle de la presqu’île du Cap-Vert y serait le maître des lieux. Il vivrait sur la grande île (ile aux serpents) avec sa progéniture. Selon la croyance locale, Ndeuk Daour habiterait les îles de la Madeleine mais occupe 7 sites au niveau du continent pour veiller sur la population dakaroise. Ces 7 sites sont, le Cap Manuel, le bloc des Madeleines, Koussoume (du côté de la porte du Millénaire), le cimetière Abattoirs, Waqinan (à côté du poste de commandement), le Magic Land et l’IFAN. Sur l’île aux serpents, un baobab matérialise le site de Ndeuk Daour appelé « Turukay », lieu de libations et de sacrifice de la communauté lébou. L’on y trouve des pièces de monnaie, des billets de banques, des bouteilles de lait, des os d’animaux… en guise de récompense au génie afin d’obtenir une bénédiction ou afin de se prémunir du mal. Il a été rapporté qu’il ne faudrait rien prendre sur l’île et le ramener sur le continent car le génie viendrait le récupérer. S’agissant des fruits trouvés sur l’île, il est recommandé de les consommer sur l’île directement et de ne pas les sortir de l’île pour éviter les représailles des génies. La population reste convaincue que tout projet d’occupation du site par l’homme est voué à l’échec car on ne cohabite pas avec les génies. Si le génie Daour est réputé être un protecteur pour la population, des mauvais génies eux occuperaient l’île Lougne. Ces génies seraient à l’origine de beaucoup d’accidents sur l’île.
Un autre lieu
sacré, moins connu, est situé près de la crique Hubert. Il est remarquable par
la présence de tamarins et de serpents.
Anecdote liée à l’échouement d’un navire
espagnol
L’Almadraba Uno
est un navire espagnol qui s’est échoué dans les îles de la Madeleine en 2013.
Cet accident serait lié aux génies des îles qui auraient transformé le site de
la Madeleine en un port et aurait réussi à faire chavirer le bateau dont
l’épave est encore visible.
La flore des Iles de la Madeleine, une
végétation qui varie au gré des saisons
Les différentes
espèces présentes sur le parc des Iles de la Madeleine sont le baobab
spécialement de forme naine car ne dépassant jamais les 6 mètres de hauteur,
les euphorbes (L’euphorbe balsamifère, le jatropha), le tamarin, le Calotropis
procera (poftan en wolof)….
Par ailleurs,
l’ile aux serpents est caractérisée par une couverture steppique.
La faune du parc, une diversité d’espèces à
découvrir
Elle est
caractérisée par différents types de poissons (demoiselles, blennies
atlantiques, girelles, poissons-perroquets) des mollusques (arche, murex,
patelles…), des insectes (papillons, punaises, araignées…) et quelques mammifères
et reptiles (rats, roussettes, margouillat, couleuvre sifflante…). Les oiseaux
sont également très répandus dans les Iles de la Madeleine ce qui a valu au
site le nom d’îles aux oiseaux parmi ces anciens toponymes. L’on y retrouve des
cormorans, des balbuzards pêcheurs, des
aigrettes … Toutefois, le phaéton, caractérisé par sa longue
« queue » et son bec rouge reste l’oiseau marin emblématique des Iles
de la Madeleine avec près de 80 nids répertoriés sur le site.
Source : ICD Afrique - Antenne de Dakar
https://tourismedakaricd.wordpress.com/environnement-et-traditions/
https://tourismedakaricd.wordpress.com/environnement-et-traditions/
Un peu hostile comme environnement ?! On comprend mieux pourquoi, seuls les esprits habitent ce lieu ...
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