Une vidéo vaudra bien plus que mille mots. Je vous présente donc la thématique “en mouvement” avec la descente en trail-running. Dans notre étude de cas, nous définirons le mouvement comme l’activation du mode Papangue et l’application scrupuleuse de la devise: en avant, à fond (à fond, à fond), toujours!
Description du terrain de jeu: la descente se situe dans le parc Roston-Latanier, en plein coeur de la Possession. Cette section fait environ 65 mètres de D- sur 250 mètres et se descend entre 2 et…10 min. Elle est composée de marches plus ou moins stables (irrégulières, si je dois préciser), de quelques virages serrés et de parties un peu plus rectilignes, comme ici.
Consigne du jour: après un premier passage de mise en bouche (et accessoirement, une petite étude de trajectoire), il est demandé à notre athlète préféré de lâcher les chevaux et de voir ce que ça donne.
Analyse du mouvement: avant toute chose, il faut savoir que le Papangue est le seul rapace présent sur l'île de la Réunion. Il est majestueux, léger, beau. Un peu comme notre athlète (ou pas?). Toujours est-il, qu’il inspira de nombreux traileurs locaux et c’est dans les descentes que sa technique trouve tout son sens. Comment ça fonctionne? Les pouces en avant, les coudes en arrière, et tchic et tchac et tchic et tchac et tchic et tchac…ah non, c’est pas ça…
1. Redresse ton buste et ta tête pour regarder 4 à 5 marches devant toi (et non plus tes pieds, bien que tes chaussures soient très belles)
2. Met en avant ton bassin et attaque pointe de pied, ça va te faire prendre de la vitesse
3. Monte tes bras au niveau de tes épaules et, comme les ailes du rapace, tu les agites. Pas pour faire le piaf, mais pour te stabiliser au maximum durant la descente
4. Soit ultra concentré et, paradoxalement, complètement détendu
5. Plus c’est raide, plus tu vas jouer avec ta fréquence de pas. Et plus c’est roulant, plus tu vas allonger pour littéralement survoler les pierres
6. Serre les fesses pour ne pas te faire une cheville et pour toujours rester en mouvement
Note: tu peux également descendre comme les Toutous, en mode Quechoua-bâtons-”tipa-tipa” mais, bien qu’efficace, cette méthode n’est malheureusement pas vraiment approuvée par les Brutes.
Prêt? Feu. Partez!
Mention spéciale à Fabien qui a courageusement accepté de passer ces 3 heures avec moi. C'était un véritable plaisir que de te revoir, 8 ans après! I yéké oko.
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